Des impacts concrets des compressions budgétaires se font sentir

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3. Problèmes avec les autobus scolaires électriques

1200 autobus scolaires électriques du fabriquant Lion Électrique ont été retirés de la circulation le 12 septembre dernier, après qu’un autobus Lion ait pris feu plus tôt dans la semaine. Le retrait de ces autobus a entraîné des annulations de cours à plusieurs endroits au Québec. Là où les classes étaient maintenues, les parents ont dû trouver une autre solution pour que leurs enfants se rendent à l’école.

Après inspections et remplacements de pièces, les autobus ont progressivement été remis en service cette semaine. Des circuits étaient toujours perturbés jeudi dans la grande région de Montréal, alors que des compagnies de transport dénonçaient le manque de fiabilité des autobus de Lion Électrique.

2. Une communauté se mobilise après l’incendie d’une école primaire

Après que l’école primaire Val-des-Monts, du CSS de la Rivière-du-Nord, ait été ravagée par les flammes vendredi soir dernier, une vague de solidarité et de soutien financier de la part de la communauté a mis un baume sur la tragédie. L’argent amassé sera distribué et servira notamment à racheter du matériel scolaire neuf aux élèves. Ceux-ci devaient être relocalisés ce jeudi dans quatre établissements scolaires de la région, en attendant la reconstruction de leur école.

1. Les impacts des compressions budgétaires se font sentir

Des impacts de la situation budgétaire actuelle dans le milieu scolaire ont de nouveau été dénoncés cette semaine. Des élèves ayant des besoins particuliers n’auront plus accès à des services spécialisés, qui étaient pourtant disponibles l’an dernier. De plus en plus de familles s’adressent à des cliniques privées spécialisées pour obtenir des services.

Les budgets de plusieurs centres de services scolaires subissent des coupes qui risquent d’affecter les services éducatifs et les activités offertes dans les écoles. Même si les CSS tentent de réduire les impacts sur les élèves, les enveloppes destinées aux activités sportives, culturelles et sociales sont coupées.

« Je pense qu’on va banaliser beaucoup ce genre d’activités-là, en se disant que ce n’est pas grave si on coupe ça, qu’on va réinvestir cet argent ailleurs », déplore la présidente de la Fédération des comités de parents du Québec, Mélanie Laviolette, citée dans l’article du Devoir. Or, « on sait que quand un service est coupé, c’est dur de le ramener », ajoute-t-elle.

Le milieu culturel déplore aussi que les compressions pourraient priver des milliers d’élèves d’un accès à la culture.

Les baisses dans les budgets poussent les parents à se mobiliser pour demander des changements. Des résolutions pour dénoncer les coupures budgétaires continuent d’être adoptées lors des assemblées annuelles des parents des écoles, notamment au CSS des Sommets. Des parents membres d’un conseil d’établissement ayant refusé d’adopter le budget de l’école dans l’objectif de presser le gouvernement à mieux financer le réseau de l’éducation ont par ailleurs été mis en demeure par le CSS des Hautes-Laurentides. Le CSS a l’intention d’adopter le budget de cette école malgré la dissidence des parents bénévoles.

Au niveau provincial, le gouvernement demande aux centres de services scolaires de mutualiser des services administratifs pour réduire les dépenses. Il s’agit d’une condition pour toucher à leur partie des 540 millions de dollars promis en juillet par l’ex-ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.