Évaluation des profs, plans d’intervention et élèves déscolarisés


Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Les profs seront évalués aux deux ans
Le personnel enseignant sera évalué tous les deux ans, plutôt que chaque année. Un amendement a été adopté en ce sens pendant l’étude du projet de loi 94, qui a repris la semaine dernière après la pause parlementaire. Le projet de loi initial prévoyait une évaluation annuelle pour tous les enseignantes et enseignants. Ceux-ci ne seront d’ailleurs pas obligés de déposer leur planification pédagogique annuelle, mais leur direction pourrait la demander dans le cadre de leur évaluation.
2. Un élève sur quatre a un plan d’intervention
Un dossier de La Presse pose cette semaine la question : Y a-t-il trop de plans d’intervention dans les écoles? Au Québec, un élève sur quatre a un plan d’intervention. Au secondaire, on approche d’un sur trois. Le plan d’intervention est un outil permettant au personnel scolaire et aux parents de consigner les mesures de soutien dont un élève peut bénéficier s’il a des besoins particuliers, pour l’aider dans sa réussite.

Dans le même dossier, Égide Royer avance qu’il est plus que temps de réviser la politique de l’adaptation scolaire, qui date de 1999.
1. Ruptures de services pour des élèves vulnérables
Le Devoir rapporte une hausse marquée des ruptures de services dans le réseau scolaire. Leur nombre a plus que doublé en cinq ans au Québec, selon les données du gouvernement. Ces situations de déscolarisation touchent particulièrement les élèves ayant des besoins particuliers.
« Des rapports du ministère de l’Éducation consultés par Le Devoir confirment en effet que plusieurs élèves dont la scolarisation est limitée ne sont pas inclus dans les données compilées. C’est notamment le cas des élèves dont la scolarisation à temps partiel a été « convenue dans le plan d’intervention et de concert avec les parents », mentionne un document du ministère. Un « arrêt ponctuel de la scolarisation » de moins de deux semaines consécutives n’est aussi pas pris en compte. »