C’est la rentrée : le réseau demande de la prévisibilité

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3. Transport scolaire payant dans certaines situations

Des parents devront dorénavant payer pour le transport scolaire à partir d’une deuxième adresse ou pour la fréquentation d’une école hors bassin dans au moins un centre de services scolaire cette année. C’était déjà le cas ailleurs, mais certains CSS absorbaient la facture jusqu’à l’an dernier. Les restrictions budgétaires sonnent le glas de ce répit pour les parents séparés et pour ceux ayant fait un choix d’école.

« J’ai l’impression que ce sont des exemples qu’on va voir apparaître de plus en plus au cours des prochaines semaines », s’inquiète Mélanie Laviolette. « Ce qu’on souhaite, c’est que l’école publique soit accessible avec des chances égales pour chacun des enfants qui la fréquentent. Rajouter une charge financière aux parents n’est probablement pas la façon de faire », rappelle la présidente de la Fédération des comités de parents du Québec.

2. Cellulaires interdits : à quoi s’attendre?

L’interdiction de l’utilisation du cellulaire et autres appareils électroniques sera un changement important pour la plupart des élèves cette année. Un changement auquel de nombreux élèves seront réfractaires, comme en témoigne une lettre signée par plus de 400 élèves d’une école. Des centres de services scolaires demandent d’ailleurs à leur personnel de montrer l’exemple en restreignant leur propre usage de leurs appareils électroniques.

Les médias ont diffusé cette semaine divers conseils et informations à ce sujet, comme 5 leçons pour un virage réussi et le guide du parent en six questions. 

Pour rappel, les règles et sanctions entourant le cellulaire et son utilisation devraient être déterminées en conseil d’établissement pour prendre en compte la réalité et les besoins de l’école. Par ailleurs, le règlement final interdisant l’utilisation du cellulaire dans les écoles et sur leur terrain n’a toujours pas été publié dans la Gazette officielle.

1. Une vingtaine d’acteurs du milieu scolaire demandent plus de prévisibilité

Une coalition de partenaires en éducation, dont la Fédération des comités de parents du Québec, a publié une lettre ouverte demandant davantage de prévisibilité dans le milieu scolaire et dénonçant l’incertitude budgétaire qui perdure année après année. Il s’agit d’une démarche commune rare, comme le souligne Éric Gingras, président de la CSQ, au Journal de Montréal.

En cette semaine de rentrée scolaire, près de 4900 postes de personnel enseignant, professionnel et de soutien restent à combler dans les écoles du Québec, alors que des postes ont été coupés dans des centres de services scolaires, dont 20 éducatrices spécialisées au CSS du Pays-des-Bleuets.