Comité secret, insécurité alimentaire et toilettes…
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
1. Toilettes mixtes dans les écoles : bonne ou mauvaise idée?
La question des toilettes dans les écoles s’est invitée au niveau national cette semaine. En effet, une école du CSS de Rouyn-Noranda qui devait rénover ses blocs sanitaires a opté pour des toilettes accessibles à tous, avec des cabines fermées et une aire partagée pour les lavabos. La nouvelle a rebondi à l’Assemblée nationale lors de la rentrée parlementaire : le ministre de l’Éducation a questionné la décision du CSS et a émis l’idée qu’un comité d’experts pourrait se pencher sur la question.
Pourtant, un guide à l’intention des milieux scolaires intitulé « Pour une meilleure prise en compte de la diversité sexuelle et de genre » est disponible depuis juin 2021.
Des centres de services scolaires, comme le CSS des Bois-Francs, prennent aussi l’initiative d’adopter une politique relative aux mesures de soutien et d’inclusion des élèves trans, en collaboration avec les acteurs de leur milieu.
Cliquez ici pour lire l’analyse de Hugo Lavallée de Radio-Canada concernant l’arrivée des questions d’identité de genre de nos jeunes dans l’arène politique.
2. L’Assemblée nationale s’engage contre l’insécurité alimentaire des enfants
Lors de cette première semaine de travaux à l’Assemblée nationale, les députées et députés ont adopté à l’unanimité une motion demandant au gouvernement de viser l’élimination de l’insécurité alimentaire dans les écoles. Il s’agit d’un pas significatif vers un programme d’alimentation scolaire universel au Québec (PASUQ), auquel plusieurs acteurs du milieu scolaire et de la société civile sont ralliés.
Les parents d’élèves sont d’ailleurs invités à partager leurs idées à propos d’un éventuel PASUQ lors d’un atelier virtuel proposé en collaboration avec le Chantier PASUQ et la FCPQ le 17 octobre prochain en soirée.
3. Un comité confidentiel qui conseille le ministre
Le Devoir nous apprenait samedi dernier l’existence d’un comité de huit experts, mandaté par le ministère de l’Éducation pour lui donner des «avis ad hoc et confidentiels» sur le réseau de l’Éducation. Les partis d’opposition ont tôt fait de dénoncer cette pratique.