Gouvernance du réseau, programme d’alimentation scolaire universel et grèves
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Les articles du projet de loi 23 portant sur la gouvernance sont étudiés
La commission de la culture et de l’éducation a terminé l’étude des articles concernant l’Institut national d’excellence en éducation et le Conseil supérieur de l’éducation et est entrée dans le bloc « gouvernance » du projet de loi 23.
La FCPQ a saisi l’occasion pour réitérer ses principales demandes pour bonifier la loi sur l’instruction publique et ainsi promouvoir le respect de celle-ci et le rôle des parents engagés. L’étude détaillée se poursuivra mardi prochain à 10h à l’Assemblée nationale.
2. Forum Bien manger à l’école
Le chantier pour un programme d’alimentation scolaire universel au Québec (PASUQ) organisait cette semaine le Forum Bien manger à l’école. La FCPQ s’est joint aux acteurs des milieux scolaires, communautaires et régionaux réunis pour réfléchir et échanger sur un éventuel PASUQ, après la publication du rapport L’alimentation scolaire au Québec : état des lieux, perspectives et pistes d’action.
Ricardo Larrivée était présent et a notamment publié une lettre soutenant le projet dans les médias : « Oui, la création d’un tel programme nécessitera des investissements importants de nos gouvernements. Or, plusieurs autres pays – dont certains sont nettement moins riches que le Québec – l’ont fait avant nous, reconnaissant que les bénéfices pour leur société surpassaient largement les coûts. »
Ricardo Larrivée et Jérôme Maltais, vice-président de la FCPQ
Le chantier PASUQ tend la main au gouvernement du Québec pour la mise en place d’un tel programme.
1. Les parents demandent une entente pour éviter une rupture de services prolongée
Une grève de trois jours du Front commun a eu lieu cette semaine et une grève générale illimitée de la Fédération autonome de l’enseignement a débuté ce jeudi. La FCPQ a prié les parties de s’entendre pour éviter une rupture prolongée de services éducatifs pour les élèves.
Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ, est intervenue à plusieurs reprises dans les médias à ce sujet, notamment dans Le Devoir :
« Parents et experts s’inquiètent de l’effet de la grève sur la réussite scolaire des enfants — plus particulièrement les plus vulnérables — et des inégalités qui risquent de se creuser si le conflit perdure dans certaines régions.
« La durée de cette grève-là peut avoir des conséquences sur la réussite éducative de nos enfants, donc on espère vraiment que ça va se régler plus tôt que tard », lance au bout du fil Mélanie Laviolette, présidente de la Fédération des comités de parents du Québec. Elle rappelle que plusieurs élèves accusent encore un retard éducatif en raison de la pandémie, qui a forcé la fermeture des écoles pendant des mois. « On voit un certain retard sur le plan de la littératie chez les petits qui n’a pas encore été rattrapé. Et cet écart-là risque de se creuser encore plus », affirme-t-elle. »
Le ministre de l’Éducation n’écarte pas d’allonger le calendrier scolaire si la grève se prolonge, pour que les 180 jours de services éducatifs prévus au régime pédagogique soient respectés.