L’éducation « toujours une priorité », assure Sonia LeBel

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3. Parents endettés envers l’école

Le Devoir révélait cette semaine que le montant des frais impayés par les parents auprès des centres de services scolaires s’élève à plus de 20 millions de dollars.

« Ce n’est pas normal que les familles s’endettent pour être en mesure d’instruire leurs enfants », a dit Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ, au Devoir.

« Ça reflète la situation budgétaire des familles », a-t-elle ajouté au micro de Patrick Lagacé. Elle propose d’ailleurs que le service de garde, continuation des services éducatifs prodigués aux élèves en classe, soit gratuit.

2. La grogne et l’incompréhension se poursuivent à propos de la situation budgétaire en éducation

Alors que des manifestations organisées par le mouvement Uni-es pour l’École ont eu lieu la fin de semaine dernière à Montréal, Gatineau et Chicoutimi pour demander un réinvestissement massif et durable en éducation, les inquiétudes par rapport aux budgets en milieu scolaire se multiplient.

Des directions d’école affirment ne pas pouvoir dépenser toutes les sommes réinvesties cet été dans le réseau en raison d’un plafond d’embauche. Elles disent ne pas pouvoir améliorer les services aux élèves comme elles le souhaitent.

Les directions d’école pourraient devoir se tourner vers des services privés pour assurer les services aux élèves. En début de semaine, le cabinet du ministre Drainville s’est dit conscient de cette éventualité.

1. Une nouvelle ministre de l’Éducation

Sonia LeBel, députée de Champlain, a été nommée ministre de l’Éducation mercredi dans le cadre du remaniement ministériel. À la suite de son assermentation, elle a assuré que l’éducation demeurait une priorité, et ce, malgré que le premier ministre n’ait pas identifié l’éducation comme une priorité dans son plan d’action. « C’est une mission essentielle du gouvernement. Le cœur d’une société passe par l’éducation », a plaidé Mme LeBel, citée dans La Presse.

La Fédération des comités de parents du Québec a souhaité la bienvenue à Sonia LeBel et a fait part de ses demandes par voie de communiqué.

« Mme Lebel entre en poste à un moment critique. Le réseau a besoin d’actions rapides pour assurer la réussite des élèves. Le gouvernement doit financer le milieu scolaire à la hauteur des besoins, ce qui n’est pas le cas en ce moment », demande Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ.

Mme Laviolette a ajouté en entrevue à Radio-Canada son souhait qu’on ne politise plus l’éducation. « Si c’est vraiment important, comme le gouvernement nous répète depuis des années, il faut s’assurer de trouver les sommes qui sont nécessaires pour maintenir le réseau, mais l’améliorer aussi. »