Projet SEXTO, psychostimulants et mesures de contention

Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec

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3. Le projet SEXTO déployé à Montréal

La procédure d’intervention SEXTO, initiée par le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme, est maintenant mise en place dans les écoles secondaires de Montréal. Le projet SEXTO vise à contrer le sextage et ses conséquences négatives chez les adolescents, par des moyens de sensibilisation et par des interventions ciblées et appropriées.

Beaucoup de jeunes ignorent la nature criminelle de gestes qu’ils peuvent considérer comme sans conséquence, comme prendre une photo d’eux-mêmes dévêtus et partager une telle photo à d’autres personnes. Le partage de photos hypertruquées est également criminel.

2. Prescription de psychostimulants en hausse

Le nombre de prescriptions de psychostimulants, comme le Ritalin, pour traiter le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) chez les jeunes est de nouveau en hausse, après avoir connu une baisse pendant la pandémie.

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Des médecins avaient alerté le public en 2019 concernant le nombre de plus en plus élevé de prescriptions de psychostimulants et leurs préoccupations à ce sujet. Ces experts se désolent maintenant que peu de mesures aient été mises en place pour contrer cette hausse depuis. Selon Joël Monzée, docteur en neurosciences, le surdiagnostic de TDAH est bien réel et les médecins devraient d’abord se demander si d’autres facteurs pourraient expliquer les symptômes observés chez l’enfant, comme l’anxiété, l’immaturité liée à la date de naissance, l’usage abusif des écrans ou le manque sommeil.

Un guide pour soutenir la prise en charge du TDAH chez les jeunes est en préparation, selon le ministère de la Santé.

1. Des mesures de contention qui soulèvent des questions

Un élève autiste a subi des mesures de contention alors que ses parents avaient demandé qu’une procédure différente, prévue dans son protocole de crise, soit suivie par le personnel de l’école. Les parents ont été tenus dans l’ignorance de ces mesures de contention. C’est lorsque leur garçon a affirmé qu’il était « tanné de se faire prendre de force et empêché de bouger », que les parents ont réalisé ce qu’il avait subi.

Selon la Fédération québécoise de l’autisme, il est fréquent que les parents ne soient pas informés des mesures de contention subies par leur enfant.

En 2022, le ministre de l’Éducation avait signifié son intention d’encadrer le recours aux pratiques de contention dans les écoles, annonçant la publication d’un guide de référence en 2023. Ce guide est encore en préparation.

Au Bas-Saint-Laurent, une formation destinée au personnel sur les mesures de contention s’est révélée très populaire, avec plus de 300 membres du personnel de deux centres de services scolaires inscrits.

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