Rencontre avec Mélanie Laviolette
Présidente de la FCPQ depuis le 1er août 2023, Mélanie Laviolette parle de sa vie familiale, de son engagement et de ses motivations dans cette courte entrevue.
Qui est Mélanie ?
Je suis une maman monoparentale de deux ados de 12 et 15 ans. Un de mes enfants a des besoins particuliers liés à l’autisme. Je travaille comme coordonnatrice d’une clinique podiatrique depuis trois ans. Je commence ma 11e année d’implication comme parent engagé : j’ai occupé tous les postes au niveau du comité de parents, que ce soit présidente, vice-présidente, trésorière, déléguée à la Fédération ! Je suis aussi bénévole à la bibliothèque de mon village. J’aime être occupée et stimulée et j’ai une réelle passion pour l’éducation. Selon moi, une société éduquée est une société riche, en santé, bienveillante et ouverte.
Qu’est-ce qui te stimule au quotidien ?
J’aime prendre soin des gens. Je suis heureuse dans mon travail de coordonnatrice parce que j’interagis avec des gens et je contribue à leur bien-être. J’aime comprendre les gens, connaître l’histoire derrière la façade. J’ai une fascination et un très grand intérêt pour l’humain en général. Dans mon travail et dans mes implications bénévoles, la possibilité d’aller au-devant des gens m’attire. Ma récompense, c’est quand je réussis à aider quelqu’un et qu’il me demande mon nom, parce que j’ai réussi à faire une différence. C’est ce qui me motive à gruger dans mon temps libre.
Quelle était ta motivation pour t’impliquer en tant que parent bénévole au départ ?
J’ai commencé à m’impliquer quand mon plus vieux est entrée en première année du primaire. Comme beaucoup de parents d’enfants ayant des besoins particuliers, je voulais m’assurer que son milieu scolaire offrait des services adéquats. À ma première année d’engagement, je me suis retrouvée vice-présidente du conseil d’établissement, représentante au comité de parents et déléguée à la FCPQ ! C’est toujours un peu intense avec moi ! J’ai réalisé tout ce que siéger sur des comités implique, et aussi tout ce que le parent peut faire pour améliorer et faire changer les choses. J’ai découvert les problématiques et les accrocs dans le système qui font que ça va parfois plus ou moins bien. Ça m’a donné envie d’approfondir ma connaissance du réseau scolaire. La motivation a évolué au-delà de mon enfant, c’est devenu pour tous les enfants. J’avais la chance d’être dans un beau milieu, dans une belle école, dans une bonne commission scolaire. Je voulais aider à ce que ce soit bien partout.
Qu’est-ce qui t’a poussée à poser ta candidature pour devenir présidente de la FCPQ ?
C’est la mission de la Fédération. C’est mon désir de contribuer à promouvoir le rôle des parents en éducation. Certains ont peut-être oublié à quel point notre présence est essentielle pour la réussite des enfants. Je veux participer à faire comprendre aux parents du Québec leur importance dans l’éducation et dans les instances de participation.
Je n’ai jamais été quelqu’un qui voulait avoir le spotlight, ce n’est pas pour moi. Je me considère comme un messager. La confiance de mes collègues au comité exécutif a pesé fort dans la balance pour ma candidature. J’y ai beaucoup réfléchi. Si Kévin s’était représenté à la présidence, je ne me serais pas présentée. Il a été d’un grand soutien.
As-tu des objectifs pour tes deux prochaines années à titre de présidente ?
J’aimerais mobiliser les parents à s’investir à la hauteur de ce qu’ils peuvent faire. J’aimerais voir une hausse de la participation dans les assemblées annuelles des écoles et que les parents aient un sentiment d’appartenance à leur milieu. Les parents doivent être une voix forte en éducation. Donner le goût aux parents d’être investis, impliqués, concernés par l’éducation de leurs enfants.