Retards, sécurité autour des écoles et écrans
Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Des écoles en retard pour payer artistes et professionnels
Des artistes offrant des ateliers dans des écoles primaires dans le cadre du programme La culture à l’école dénoncent des retards dans le paiement de leurs services. Des spécialistes tels que des zoothérapeutes et des orthophonistes déplorent aussi des délais dans leur paiement.
Une orthophoniste partage que cette situation l’a poussée à revoir son modèle d’affaires : elle offre maintenant ses services directement aux parents, qui doivent débourser eux-mêmes le montant, plutôt que de passer par l’école. Elle ne fait donc plus d’interventions en milieu scolaire.
La Fédération des centres de services scolaires du Québec et le ministère de l’Éducation répondent que la responsabilité de la gestion des contrats des professionnelles et professionnels externes revient aux organismes scolaires.
2. Sécurité autour des écoles : plusieurs accidents depuis la rentrée scolaire
Un dossier dans le Journal de Montréal parle des enjeux de sécurité sur le chemin de l’école, en mettant de l’avant les inquiétudes des parents et le ras-le-bol des chauffeurs d’autobus. En réaction, le ministre de l’Éducation a demandé aux automobilistes impatients, qui sont souvent des parents, de faire preuve de civisme et de ralentir : « Le gouvernement a ramené les limites à 30 [km/h] autour des écoles, on a augmenté les amendes, mais on ne peut pas conduire le char à la place des parents. Il faut qu’à un moment donné, les parents se parlent et qu’ils se disent: ça pourrait être mon enfant ».
Au moins quatre enfants ont été frappés par des véhicules depuis la rentrée scolaire au Québec, alors que la congestion routière serait revenue à des niveaux prépandémiques.
Jeudi prochain, la FCPQ participera au Forum RDV de la mobilité active. Notre secrétaire générale, Margaux Vernay-Baudrion, sera une des intervenantes du panel Regards croisés sur la mobilité active à l’école et dans son environnement.
1. Les travaux de la commission spéciale sur les écrans se poursuivent
La commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes s’est poursuivie cette semaine, après le passage de la FCPQ la semaine dernière. L’École Branchée a d’ailleurs produit un résumé des interventions du jeudi 12 septembre.
Cette semaine en consultation particulière, l’INSPQ a affirmé que toute la société doit s’engager pour le bien-être des enfants et a proposé trois objectifs pour guider l’action publique : retarder l’usage des écrans, réduire le temps d’exposition et réduire les méfaits des écrans. Lundi, l’avocate et spécialiste en théorie éducative Catherine L’Ecuyer a conclu « qu’on ne peut pas faire confiance aux entreprises technologiques, qui offrent des « cadeaux » à des directeurs d’école, financent la recherche et commanditent les congrès pédagogiques ».
L’interdiction mur à mur du cellulaire dans les écoles n’a pas été recommandée par la CSQ, ni par l’Association québécoise du personnel de direction d’école (AQPDE), laquelle « demande par ailleurs à Québec d’élaborer des lignes directrices pour le réseau scolaire, tout en accordant aux écoles la souplesse nécessaire à leur mise en œuvre ».
En parallèle, des écoles et des centres de services scolaires prennent l’initiative de bloquer l’accès à certains réseaux sociaux sur les appareils connectés à leur réseau WIFI. C’est le cas du CSS des Mille-Îles, dans une décision annoncée cette semaine. Le CSS invite aussi les parents à en discuter avec leurs enfants, car il demeure possible que les élèves visitent ces plateformes s’ils ont accès à des données sur leur propre appareil. Cliquez ici pour lire les détails.
Les consultations particulières sur les impacts des écrans se concluront le 26 septembre.