Compressions en éducation

Les parents continueront leurs dénonciations en 2016

Québec, le 1er février 2016 — La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), présente ce matin à la chaîne humaine autour de l’école Petite-Patrie, promet qu’elle continuera, en 2016, de dénoncer les compressions budgétaires imposées depuis trop longtemps au réseau public d’éducation.

« Nous sommes de tout cœur avec ces parents et ces familles qui subissent les contrecoups de ces coupures de services. Chaque mois, ils bravent les conditions météorologiques, à l’initiative de Je protège mon école publique, pour montrer à tous les parlementaires et toute la population que l’éducation est une réelle préoccupation. Nous espérons tous qu’au cours de la prochaine année, nous aurons des signes tangibles que l’éducation est une véritable priorité nationale. Les parents vous disent ce matin que ça suffit! », a lancé la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne.

Au ministre Pierre Moreau, nouvellement nommé à la tête du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, la présidente lance un message très clair. « Vous devez défendre l’éducation et vous assurer qu’un réinvestissement se fasse rapidement pour que les enfants, les parents et toute la société québécoise n’écopent pas plus longtemps. »

« Le temps est venu de penser aux enfants, à leur famille et à leur avenir. Les coupures que le réseau a connues dans les cinq dernières années ont des impacts concrets sur les parents et leurs enfants. Ceux qui les subissent ont des noms, des visages. Assainir les finances publiques en mettant en péril l’avenir des enfants, c’est un mauvais calcul. Réinvestissez en éducation ! », demande madame Payne.

Selon la présidente, « cette situation dure depuis trop longtemps. La FCPQ a toujours été aux premières loges pour dénoncer les compressions en éducation et les parents qu’elle représente ont été à l’origine d’une multitude d’actions visant à dénoncer les baisses de services que subissent leurs enfants ».

« Par le passé, sous l’initiative de la FCPQ, plus de 50 partenaires du réseau public d’éducation ont formé la Coalition priorité éducation, afin de convaincre les parlementaires de faire de l’éducation une véritable priorité nationale. En 2013, c’est 25 000 personnes qui ont signé la pétition de la coalition. Aujourd’hui, et plus d’un milliard de dollars de coupures plus tard, nous constatons que les élus qui nous représentent font la sourde oreille aux attentes et aux besoins des élèves », poursuit Corinne Payne.

Certes, le réinvestissement annuel de 80M$ annoncé cet automne, combiné à la promesse d’un réinvestissement dans le prochain budget provincial est apprécié. Mais ce n’est certainement pas assez pour se réjouir. Depuis trop longtemps, les compressions se chiffrent par centaines, dans toutes les régions du Québec. Les obligations du gouvernement sont peu à peu transférées aux parents, pour qui la facture est de plus en plus lourde.

Pour la présidente de la FCPQ : « il n’y a donc pas que les investissements et les services qui diminuent. Les parents doivent en plus composer avec des factures plus élevées pour que leurs enfants fréquentent nos écoles publiques. C’est un non sens et cela ne correspond pas au contrat auquel les parents et la société ont adhéré. Chaque dollar perdu en éducation nous éloigne encore plus de l’école pour tous décrite dans le rapport Parent, il y a plus de 50 ans ».

Toujours selon madame Payne : « comme elle l’a toujours fait, la FCPQ ne manquera jamais une occasion d’accompagner et d’appuyer les parents dans leurs gestes de dénonciations des compressions auprès du gouvernement et de tous les députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Depuis la rentrée scolaire 2015-2016 et à la l’initiative des parents de la FCPQ, des dizaines de résolutions ont été transmises au ministère de l’Éducation pour dénoncer ces coupures de budgets et de services aux élèves. Ces résolutions proviennent des comités de parents, des commissions scolaires et des conseils d’établissement. »

« C’est une génération complète que l’on risque de sacrifier au nom de l’austérité. La moindre des choses serait que ces parents soient entendus. La FCPQ dénonce depuis des années le désengagement envers notre système d’éducation. Et bien maintenant, c’est de partout que les parents se lèvent et dénoncent la situation. L’éducation est et doit rester la priorité », a conclu madame Payne.

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