La FCPQ salue le rapport du Protecteur du citoyen sur le protecteur de l’élève
Québec, le 31 octobre 2017 – La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) salue le rapport sur le protecteur de l’élève rendu public aujourd’hui par le Protecteur du citoyen.
Rappel
Historiquement, la FCPQ a demandé la mise en place d’un protecteur de l’élève pour répondre aux besoins des parents d’avoir accès à un recours indépendant. À l’époque, la FCPQ avait recommandé que ce protecteur soit sous la gouverne du Protecteur du citoyen.
Rapport du Protecteur du Citoyen
« Ce rapport met en lumière les constats dressés par la FCPQ à partir des expériences vécues par les parents sur le terrain. Les principaux axes problématiques identifiés par le Protecteur du citoyen sont le reflet des doléances exprimées par les parents depuis de nombreuses années », affirme la présidente Corinne Payne.
- Manque de transparence
Le Protecteur du citoyen note le manque de transparence du protecteur de l’élève, la reddition de compte étant opaque ou inexistante.
- Manque d’accessibilité
Le Protecteur du citoyen souligne le manque d’accessibilité du protecteur de l’élève car les parents ou les élèves qui veulent porter plainte, lorsqu’ils trouvent comment le faire, sont soumis à des processus longs et nébuleux qui manquent d’uniformité.
- Manque de neutralité
Le Protecteur du citoyen fait état d’une perception claire de partialité du protecteur de l’élève en raison du processus de nomination et du processus décisionnel.
- Aucun impact réel
Le Protecteur du citoyen précise que le protecteur de l’élève possède un pouvoir de recommandation et intervient seulement en fin de processus du traitement des plaintes après qu’elles aient été traitées par les commissions scolaires, ce qui anéantit son impact réel sur la protection des parents et des élèves qui effectuent des plaintes.
Demande
La FCPQ réitère ses souhaits de voir renforcer le rôle du protecteur de l’élève, notamment en le mettant directement sous l’aile du Protecteur du citoyen, afin d’en faciliter l’accès, d’assurer la transparence et la neutralité du processus et d’accroître la confiance des parents à cet égard.
La FCPQ a entendu le ministre de l’Éducation s’engager à modifier la structure du protecteur de l’élève, et cela, à de multiples reprises. Aujourd’hui, à la suite de la publication de ce rapport confirmant les constats de la FCPQ, celle-ci demande au ministre de s’assurer que ce changement soit effectué et mis en œuvre avant juin 2018.
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