14000 parents participent à une enquête sur le bien-être des familles

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3. Blague de mauvais goût sur TikTok

Le 13 février, plusieurs centres de services scolaires envoyaient une mise en garde aux parents pour les aviser d’un « défi » circulant sur l’application TikTok, incitant les jeunes à s’enlever la vie pour recevoir des fleurs à la Saint-Valentin. Ces blagues de mauvais goût ont tout de même permis de parler de l’importance de l’éducation aux médias, de la prévention du suicide et du dialogue en famille.

Selon Mathieu Bégin, professeur à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke cité dans un article de La Tribune : « Les questions doivent être abordées directement avec les jeunes en plus de les questionner à savoir s’ils en ont entendu parler. « Connais-tu le phénomène? Comment te sens-tu par rapport à ça? As-tu l’impression que ç’a eu un effet sur toi? Est-ce que les gens en parlent à l’école? » donne-t-il en exemple. La pire erreur est de ne pas en parler et de rester dans l’inquiétude. »

2. Intimidation et violence à l’école

Des vidéos de violence et d’intimidation de la part d’élèves et d’un parent ont circulé cette semaine dans les médias. Cette histoire a notamment mis de l’avant l’importance de connaître, d’utiliser et de respecter le plan de lutte contre la violence et l’intimidation de l’école. La FCPQ insiste depuis plusieurs années sur ces points et demande que les plans de lutte soient de réels outils de prévention et d’action.

Malheureusement, tel que le soulignait Mélanie Laviolette, présidente de la FCPQ, dans une entrevue avec Radio-Canada cette semaine, rien n’oblige à respecter les plans de lutte et la façon de les utiliser varie d’une école à l’autre.

Le ministre de l’Éducation a demandé des réponses pour éviter que ce type de situation se reproduise : « Je veux savoir, est-ce que l’école a déployé le plan de lutte contre la violence et l’intimidation ? Quelles sont les mesures qui avaient été mises en place ? […] On est en attente des réponses du CSS en ce moment. »

1. 14 000 parents participent à l’enquête sur le bien-être des familles

Dre Mélissa Généreux, English Parents’ Committee Association et la FCPQ dévoilaient cette semaine les résultats de leur enquête nationale sur l’impact des crises sociales sur le bien-être des familles. Parmi les principaux constats, la forte participation des parents a témoigné de leur intérêt à s’exprimer sur leur réalité.

L’enquête révèle aussi que les enfants ayant des besoins particuliers sont plus enclins à avoir une faible qualité de vie et que leurs parents sont presque deux fois plus nombreux à rapporter une santé mentale de passable à mauvaise. Ces familles ont été plus durement affectées par la grève.

Citée dans le Journal de Québec, Mélanie Laviolette « invite les parents d’enfants en difficulté « à aller chercher de l’aide » auprès de différentes ressources, tout comme ceux qui cherchent à mieux encadrer le temps d’écran chez leur jeune. 

« C’est le constat qui les préoccupe le plus, mais ironiquement, c’est aussi ce sur quoi on a le plus de pouvoir, en tant que parent. Mais c’est clair que les parents se sentent démunis par rapport à ça », laisse-t-elle tomber. »

Pour consulter les résultats de l’enquête et visionner le dévoilement du 13 février dernier, cliquez ici.