Rapports des protecteurs, impacts sur la santé et initiatives pour la réussite


Stéphanie Rochon, directrice des communications et des affaires publiques
Fédération des comités de parents du Québec
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3. Publication des rapports annuels d’activités des protecteurs régionaux de l’élève
Le protecteur national de l’élève a diffusé les rapports annuels d’activités des treize protectrices et protecteurs régionaux de l’élève. En 2024-2025, ce sont plus de 4800 demandes de renseignements ou d’assistance et plus de 1000 plaintes ou signalements qui ont été traités. Pour consulter les rapports annuels, cliquez ici.
Des médias ont relevé cette semaine le cas d’une école privée ayant failli à protéger une élève et à appliquer son plan de lutte contre l’intimidation et la violence. Dans son rapport, la protectrice de l’élève souligne : «[…] une enquête policière ne relève pas l’établissement scolaire de ses obligations. Son rôle ne consiste pas à prouver la culpabilité de l’élève mis en cause, mais d’assurer la gestion de la situation, afin d’offrir un milieu sain et sécuritaire à tous ses élèves, exempt d’intimidation ou de violence. »
2. L’égalité des chances en éducation a un impact sur la santé

L’Observatoire québécois des inégalités a publié un rapport dévoilant que le niveau de scolarité a une forte influence sur la qualité de vie et la santé à l’âge adulte. Il avance que l’égalité des chances est la clé pour un Québec en santé.
1. Des initiatives favorisant la réussite mises de l’avant
Pendant la dernière semaine, le Journal a mis de l’avant des écoles ayant mis en place des pratiques et des initiatives qui favorisent la réussite des élèves. Parmi ces pratiques :
- l’ajout d’activités parascolaires ouvertes à tous et des périodes « d’appuis pédagogiques » qui ont instauré un climat positif.
- une grande disponibilité du personnel et des travaux pratiques en français qui ont contribué à augmenter de 13% en huit ans la moyenne à l’épreuve uniforme de français, alors que 60% des élèves ont un plan d’intervention.
- une formule de pairs aidants et de profs dévoués ayant mené à une forte amélioration en français.
- une offre de profils différents sans sélection, l’enseignement en duo auprès d’élèves en difficulté et une approche basée sur l’accompagnement plutôt que les sanctions qui a facilité la relation école-parents.
Ces exemples ont été publiés dans le cadre du « palmarès des écoles », dans lequel nous apprenions également que le nombre d’élèves avec un plan d’intervention augmente lors du passage du primaire au secondaire. En effet, 32% des élèves du secondaire auraient un PI alors que cette proportion se situe à 20% au primaire. « Des écoles secondaires ont parfois recours trop facilement à un plan d’intervention pour des élèves qui éprouvent des difficultés, en leur accordant du temps supplémentaire lors des examens notamment, plutôt que de mettre en place des mesures d’aide individualisées et spécifiques qui pourraient faire une plus grande différence », affirme une experte.